L’étude Biomédicaments 2013 publiée par le Leem propose un état des lieux des médicaments commercialisés en France issus du génie génétique. Cette actualisation de l’étude réalisée en 2011, Biomédicaments état des lieux en 2011., dénombre 168 biomédicaments commercialisés en France au 31 mai 2013, contre 130 au 31 septembre 2011. Si cette augmentation importante est liée à la réintroduction dans l’étude de 33 vaccins ayant obtenu une AMM avant 2008, la nouvelle liste compte néanmoins neuf molécules supplémentaires. Outre les deux vaccins Fluenz®, (vaccin contre la grippe d’AstraZeneca) et Nimerix® (vaccin contre la méningite) de GSK), la moitié de ces biomédicaments sont des anticorps à l’instar des anticorps monoclaux Benlysta® (lupus érythémateux systémique) de GSK, de Prolia® (ostéoporose post-ménopausique) et Xgeva® (prévention des complications osseuses chez des patients atteints de tumeurs solides présentant des métastases osseuses.) d’Amgen et Simponi® (colite ulcérative) de J&J et du premier anticorps conjugué, Adcetris® de Takeda indiqué dans deux formes rares de lymphomes. Les deux derniers produits sont la protéine de fusion Eylea® de Bayer et Regeneron Pharmaceuticals pour les traitements de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et de l’occlusion veineuse rétinienne et l’insuline Mixtard® de Novo Nordisk. Ces 168 médicaments se répartissent en neuf classes pharmacologiques majeures, les plus représentées étant les vaccins (35%), les anticorps monoclonaux (17%), les facteurs de croissance (9%), les hormones (9%) et les enzymes (8%). Ces cinq classes représentent 78% des biomédicaments sur le marché français. En termes d’aires thérapeutiques, les six aires majeures sont l’infectiologie (32%), l’oncologie (18%), la rhumatologie (8%) , le diabète (6%), l’endocrinologie (6%) et l’hémostase (5%).
Anne-Lise Berthier
Biomédicaments – état des lieux 2013
L’étude Biomédicaments 2013 publiée par le Leem propose un état des lieux des médicaments commercialisés en France issus du génie génétique. Cette actualisation de l’étude réalisée en 2011, Biomédicaments état des lieux en 2011., dénombre 168 biomédicaments commercialisés en France au 31 mai 2013, contre 130 au 31 septembre 2011. Si cette augmentation importante est liée à la réintroduction dans l’étude de 33 vaccins ayant obtenu une AMM avant 2008, la nouvelle liste compte néanmoins neuf molécules supplémentaires. Outre les deux vaccins Fluenz®, (vaccin contre la grippe d’AstraZeneca) et Nimerix® (vaccin contre la méningite) de GSK), la moitié de ces biomédicaments sont des anticorps à l’instar des anticorps monoclaux Benlysta® (lupus érythémateux systémique) de GSK, de Prolia® (ostéoporose post-ménopausique) et Xgeva® (prévention des complications osseuses chez des patients atteints de tumeurs solides présentant des métastases osseuses.) d’Amgen et Simponi® (colite ulcérative) de J&J et du premier anticorps conjugué, Adcetris® de Takeda indiqué dans deux formes rares de lymphomes. Les deux derniers produits sont la protéine de fusion Eylea® de Bayer et Regeneron Pharmaceuticals pour les traitements de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et de l’occlusion veineuse rétinienne et l’insuline Mixtard® de Novo Nordisk. Ces 168 médicaments se répartissent en neuf classes pharmacologiques majeures, les plus représentées étant les vaccins (35%), les anticorps monoclonaux (17%), les facteurs de croissance (9%), les hormones (9%) et les enzymes (8%). Ces cinq classes représentent 78% des biomédicaments sur le marché français. En termes d’aires thérapeutiques, les six aires majeures sont l’infectiologie (32%), l’oncologie (18%), la rhumatologie (8%) , le diabète (6%), l’endocrinologie (6%) et l’hémostase (5%).
Anne-Lise Berthier
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