Lors de son R&D Day en mai dernier, Transgene annonçait une accélération de son développement en Chine. C’est maintenant chose faite avec la création de sa filiale propre en Chine, Transgene Biopharmaceuticals Technology.
Basée à Shanghai, la société compte un effectif initial de cinq personnes et sera chargée de gérer et de conduire les collaborations scientifiques de Transgene avec des institutions académiques chinoises. L’activité de développement pour le marché chinois des produits les plus avancés de Transgene reste dans le giron de Transgene Tasly (Tianjin) Biopharmaceutical Co, la joint-venture créée en septembre 2010 avec le groupe chinois Tianjin Tasly Pharmaceutical Co. Ltd.
Pour un centre sino-européen de recherche sur le cancer
Parallèlement, le spécialiste français de l’immunothérapie continue à amplifier ses liens avec la recherche scientifique et médicale chinoise. La Commission européenne vient en effet de donner son feu vert au financement du programme Immunocan, coordonné par Transgene et retenu dans le cadre de l’appel d’offre INCO-LAB (International Cooperation Laboratory). Cette initiative de la Commission vise à renforcer les installations de recherche européennes présentes dans des pays tiers et a été dotéé d’un budget total de 12 millions d’euros répartis à égalité pour chacun des six pays visés dans l’appel d’offre (Brésil, Chine, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie). Dans ce cadre, Immunocan est donc crédité d’un budget de deux millions d’euros sur quatre ans, l’objectif étant d’augmenter la coopération en recherche médicale translationnelle entre les pays européens et la Chine et de créer un centre euro-asiatique de référence pour la recherche sur le cancer.
A la base de ce projet, le laboratoire conjoint créé en mai 2010 par le Centre de cancérologie de l’université Fudan de Shanghai et l’Institut Mérieux, pour qui le programme Immunocan constitue une opportunité pour accroître la coopération avec des partenaires européens. Deux axes majeurs seront privilégiés. Le premier est basé sur l’augmentation des échanges scientifiques entre la Chine et l’Europe dans le domaine du pronostic du cancer. Les actions envisagées incluent l’organisation d’écoles d’été, de séminaires et d’une conférence internationale en Chine. L’accueil de chercheurs européens au sein du laboratoire conjoint est également prévu. Enfin, le deuxième axe du programme se concentrera sur l’identification chez des patients chinois atteints de différentes formes de cancers des biomarqueurs aptes à prédire la réponse à des traitements standard. Sont plus particulièrement ciblées ici des caractéristiques immunologiques. Outre Transgene, les autres partenaires européens de ce programme sont l’Université de Copenhague (Danemark), la Fondation de l’Institut National des Tumeurs IRCCS (Italie) et la Haute Ecole de Médecine de Hanovre (Allemagne).
R&D : Transgene renforce ses liens avec la Chine
Lors de son R&D Day en mai dernier, Transgene annonçait une accélération de son développement en Chine. C’est maintenant chose faite avec la création de sa filiale propre en Chine, Transgene Biopharmaceuticals Technology.
Basée à Shanghai, la société compte un effectif initial de cinq personnes et sera chargée de gérer et de conduire les collaborations scientifiques de Transgene avec des institutions académiques chinoises. L’activité de développement pour le marché chinois des produits les plus avancés de Transgene reste dans le giron de Transgene Tasly (Tianjin) Biopharmaceutical Co, la joint-venture créée en septembre 2010 avec le groupe chinois Tianjin Tasly Pharmaceutical Co. Ltd.
Pour un centre sino-européen de recherche sur le cancer
Parallèlement, le spécialiste français de l’immunothérapie continue à amplifier ses liens avec la recherche scientifique et médicale chinoise. La Commission européenne vient en effet de donner son feu vert au financement du programme Immunocan, coordonné par Transgene et retenu dans le cadre de l’appel d’offre INCO-LAB (International Cooperation Laboratory). Cette initiative de la Commission vise à renforcer les installations de recherche européennes présentes dans des pays tiers et a été dotéé d’un budget total de 12 millions d’euros répartis à égalité pour chacun des six pays visés dans l’appel d’offre (Brésil, Chine, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie). Dans ce cadre, Immunocan est donc crédité d’un budget de deux millions d’euros sur quatre ans, l’objectif étant d’augmenter la coopération en recherche médicale translationnelle entre les pays européens et la Chine et de créer un centre euro-asiatique de référence pour la recherche sur le cancer.
A la base de ce projet, le laboratoire conjoint créé en mai 2010 par le Centre de cancérologie de l’université Fudan de Shanghai et l’Institut Mérieux, pour qui le programme Immunocan constitue une opportunité pour accroître la coopération avec des partenaires européens. Deux axes majeurs seront privilégiés. Le premier est basé sur l’augmentation des échanges scientifiques entre la Chine et l’Europe dans le domaine du pronostic du cancer. Les actions envisagées incluent l’organisation d’écoles d’été, de séminaires et d’une conférence internationale en Chine. L’accueil de chercheurs européens au sein du laboratoire conjoint est également prévu. Enfin, le deuxième axe du programme se concentrera sur l’identification chez des patients chinois atteints de différentes formes de cancers des biomarqueurs aptes à prédire la réponse à des traitements standard. Sont plus particulièrement ciblées ici des caractéristiques immunologiques. Outre Transgene, les autres partenaires européens de ce programme sont l’Université de Copenhague (Danemark), la Fondation de l’Institut National des Tumeurs IRCCS (Italie) et la Haute Ecole de Médecine de Hanovre (Allemagne).
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