iDD Biotech a franchi une étape majeure avec la sélection d’un candidat clinique par Genmab. Cette validation intervient un an après la cession au groupe danois d’anticorps de la biotech lyonnaise et des droits relatifs à leur cible, le récepteur cellulaire DR5 impliqué dans l’induction de l’apoptose (BioPharmAnalyses n°103). « Genmab disposait de deux ans pour valider un candidat et l’opération s’est finalement réalisée en un an, en lien avec la solidité de notre concept innovant de cibler deux épitopes sur cette cible afin de réverser la résistance à l’apoptose des cellules tumorales. L’efficacité du transfert du projet réalisé entre nos équipes et celles de Genmab démontre également notre capacité à développer des candidats susceptibles d’intégrer le portefeuille de sociétés pharmaceutiques dans un contexte d’externalisation de leur R&D », souligne Claudine Vermot-Desroches, co-fondatrice et directrice R&D d’iDD Biotech. La société, qui a reçu un paiement initial de 2,5 millions d’euros à la signature du contrat, va maintenant recevoir un nouveau versement de 3,5 millions d’euros. Au total, l’accord prévoit un montant total pouvant atteindre jusqu’à plus de 100 millions d’euros sous la forme de paiements d’étapes et de redevances sur les ventes futures du produit.
« L’atteinte de ce premier milestone place maintenant IDD biotech dans une logique de déploiement et de croissance », explique son président Paul Michalet, arrivé à la tête de la société en septembre dernier. « La richesse de la clonathèque d’iDD Biotech, avec ses 1000 hybridomes visant 75 cibles nous permet de régénérer le portefeuille de R&D » ajoute Claudine Vermot-Desroches. S’appuyant sur cette banque d’anticorps déjà à l’origine de cinq accords avec des partenaires internationaux (Genmab, BioTest, EUSA Pharma/Jazz Pharmaceuticals, Opi/GSK et Calypso Biotech) iDD Biotech se positionne comme un acteur de la filière « anticorps thérapeutiques » nationale et internationale avec une large déclinaison possible en termes de cibles comme en termes d’indications. La société a ainsi choisi d’orienter ses travaux sur le développement et l’alimentation régulière de son portefeuille à partir de la sélection d’un choix de cibles.
Dans cette optique, iDD Biotech prévoit aussi de développer des partenariats pour élargir sa palette de technologies, notamment dans le domaine des anticorps conjugués, et pour progresser plus vite dans la mise au point de nouveaux candidats. « Nous préparons le développement de nos propres programmes, avec pour objectif le lancement d’une première phase clinique fin 2017 », souligne Paul Michalet. Les effectifs de la société vont d’ailleurs être renforcés. iDD Biotech, qui compte actuellement 15 personnes, devrait atteindre le chiffre de 20 collaborateurs à la fin de cette année.
Enfin, la biotech lyonnaise vient d’obtenir la délivrance de deux nouveaux brevets aux Etats-Unis et en Chine en lien avec son programme de développement d’anticorps dirigés contre le CD19 pour le traitement des leucémies et des lymphomes non couverts ou résistants aux anticorps anti CD20 tels que Rituxan® (rituximab).
Anne-Lise Berthier
© BioPharmAnalyses. Toute copie, diffusion, distribution, reproduction partielle ou totale des informations publiées sur BioPharmAnalyses sont interdites sans accord préalable de la direction de la publication.
iDD Biotech : Genmab valide son anticorps anti-DR5
iDD Biotech a franchi une étape majeure avec la sélection d’un candidat clinique par Genmab. Cette validation intervient un an après la cession au groupe danois d’anticorps de la biotech lyonnaise et des droits relatifs à leur cible, le récepteur cellulaire DR5 impliqué dans l’induction de l’apoptose (BioPharmAnalyses n°103). « Genmab disposait de deux ans pour valider un candidat et l’opération s’est finalement réalisée en un an, en lien avec la solidité de notre concept innovant de cibler deux épitopes sur cette cible afin de réverser la résistance à l’apoptose des cellules tumorales. L’efficacité du transfert du projet réalisé entre nos équipes et celles de Genmab démontre également notre capacité à développer des candidats susceptibles d’intégrer le portefeuille de sociétés pharmaceutiques dans un contexte d’externalisation de leur R&D », souligne Claudine Vermot-Desroches, co-fondatrice et directrice R&D d’iDD Biotech. La société, qui a reçu un paiement initial de 2,5 millions d’euros à la signature du contrat, va maintenant recevoir un nouveau versement de 3,5 millions d’euros. Au total, l’accord prévoit un montant total pouvant atteindre jusqu’à plus de 100 millions d’euros sous la forme de paiements d’étapes et de redevances sur les ventes futures du produit.
« L’atteinte de ce premier milestone place maintenant IDD biotech dans une logique de déploiement et de croissance », explique son président Paul Michalet, arrivé à la tête de la société en septembre dernier. « La richesse de la clonathèque d’iDD Biotech, avec ses 1000 hybridomes visant 75 cibles nous permet de régénérer le portefeuille de R&D » ajoute Claudine Vermot-Desroches. S’appuyant sur cette banque d’anticorps déjà à l’origine de cinq accords avec des partenaires internationaux (Genmab, BioTest, EUSA Pharma/Jazz Pharmaceuticals, Opi/GSK et Calypso Biotech) iDD Biotech se positionne comme un acteur de la filière « anticorps thérapeutiques » nationale et internationale avec une large déclinaison possible en termes de cibles comme en termes d’indications. La société a ainsi choisi d’orienter ses travaux sur le développement et l’alimentation régulière de son portefeuille à partir de la sélection d’un choix de cibles.
Dans cette optique, iDD Biotech prévoit aussi de développer des partenariats pour élargir sa palette de technologies, notamment dans le domaine des anticorps conjugués, et pour progresser plus vite dans la mise au point de nouveaux candidats. « Nous préparons le développement de nos propres programmes, avec pour objectif le lancement d’une première phase clinique fin 2017 », souligne Paul Michalet. Les effectifs de la société vont d’ailleurs être renforcés. iDD Biotech, qui compte actuellement 15 personnes, devrait atteindre le chiffre de 20 collaborateurs à la fin de cette année.
Enfin, la biotech lyonnaise vient d’obtenir la délivrance de deux nouveaux brevets aux Etats-Unis et en Chine en lien avec son programme de développement d’anticorps dirigés contre le CD19 pour le traitement des leucémies et des lymphomes non couverts ou résistants aux anticorps anti CD20 tels que Rituxan® (rituximab).
Anne-Lise Berthier
© BioPharmAnalyses. Toute copie, diffusion, distribution, reproduction partielle ou totale des informations publiées sur BioPharmAnalyses sont interdites sans accord préalable de la direction de la publication.
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