Quelques jours après l’annonce de l’autorisation en Europe du premier biosimilaire d’un anticorps monoclonal, l’infliximab (Remsima/Inflectra), l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie une actualisation des données qu’elle avait publiées en 2011 sur ces médicaments. Avec ce rapport de l’ANSM sur les biosimilaires, est proposé un point sur les aspects réglementaires des AMM ainsi qu’un état du marché de ces produits (60 millions d’euros en 2012). Alors que ces produits sont 20 à 30% moins chers que les produits de référence, l’ANSM souligne qu’ils représentent moins de 10% des prescriptions. Le rapport récapitule les sept spécialités biosimilaires autorisées et/ou commercialisées en France en date de juillet 2013, à savoir les époétines Binocrit et Retacrit, les filgrastim Zarzio, Ratiograstim, Tevagrastim et Nivestim, ainsi que l’hormone de croissance Omnitrope. Enfin, le rappport de l’ANSM développe la question du bon usage des médicaments biosimilaires et rappelle que ” le suivi des effets indésirables doit être spécifique à chaque produit, compte tenu notamment de leur apparition récente sur le marché”. C’est pourquoi l’ANSM recommande, après une première administration, de ne pas modifier le produit administré à un même patient.
Rapport de l’ANSM sur les biosimilaires
Quelques jours après l’annonce de l’autorisation en Europe du premier biosimilaire d’un anticorps monoclonal, l’infliximab (Remsima/Inflectra), l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie une actualisation des données qu’elle avait publiées en 2011 sur ces médicaments. Avec ce rapport de l’ANSM sur les biosimilaires, est proposé un point sur les aspects réglementaires des AMM ainsi qu’un état du marché de ces produits (60 millions d’euros en 2012). Alors que ces produits sont 20 à 30% moins chers que les produits de référence, l’ANSM souligne qu’ils représentent moins de 10% des prescriptions. Le rapport récapitule les sept spécialités biosimilaires autorisées et/ou commercialisées en France en date de juillet 2013, à savoir les époétines Binocrit et Retacrit, les filgrastim Zarzio, Ratiograstim, Tevagrastim et Nivestim, ainsi que l’hormone de croissance Omnitrope. Enfin, le rappport de l’ANSM développe la question du bon usage des médicaments biosimilaires et rappelle que ” le suivi des effets indésirables doit être spécifique à chaque produit, compte tenu notamment de leur apparition récente sur le marché”. C’est pourquoi l’ANSM recommande, après une première administration, de ne pas modifier le produit administré à un même patient.
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